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À qui s’adresser pour créer des contenus de qualité : au patron ou aux employés ?

Toute entreprise ou organisation recèle un vaste potentiel de contenus intéressants. Parfois, ces histoires jaillissent sans le moindre effort ; d’autres fois, il faut aller les chercher dans la tête des employés, et tout l’art du journalisme consiste alors à faire remonter ces histoires à la surface. Mais la qualité des contenus dépend également de la manière dont on implique le conseil d’administration dans leur production.

« Nous n’avons rien d’intéressant à raconter… » Voilà une affirmation que l’on entend fréquemment, mais qui ne correspond pas à la réalité. Ces dernières années, de plus en plus d’entreprises ont pris conscience de leur potentiel en matière de génération de contenus. Toutes ont bel et bien des histoires intéressantes à raconter, et de bonnes aptitudes journalistiques mettront au jour ces trésors cachés !

Commencer par le bas ou par le haut ?

Reste à adopter la bonne stratégie. Faut-il s’adresser tout d’abord au patron, qui dispose d’une bonne vue d’ensemble ? Ou se tourner sans perdre de temps vers les collaborateurs spécialisés, qui pourront nous informer en détail sur certains sujets ? La première approche est dite « top-down » et la seconde « bottum-up ». Votre intuition journalistique vous dirigera sans doute d’emblée vers la personne qui possède les connaissances requises, indépendamment de sa place dans l’organigramme. En général, cela ne posera pas le moindre problème. Néanmoins, si vous avez affaire à une organisation encore novice en matière de création de contenus, il n’est pas inutile de mener une réflexion préalable sur les avantages et les inconvénients des deux approches.

Avantages et inconvénients du « top-down »

  • La direction générale sera souvent à même de vous fournir des informations précieuses, parce qu’elle connaît bien la stratégie de l’entreprise et la politique en manière de contenus.
  • En revanche, le patron ne connaît tous les détails que sur un nombre limité de sujets et ne peut pas toujours consacrer beaucoup de temps à la politique de contenus.
  • Si vous commencez par interroger la direction sur certaines questions, les employés risquent de se sentir exclus. « Puisque le patron a déjà dit ce qu’il en pensait, je n’ai plus rien à ajouter. » Ou pire : « On ne nous écoute pas, malgré tout ce que nous savons sur le sujet. » Il va sans dire que vous souhaitez éviter ce genre de scénario…

Avantages et inconvénients du « bottom-up »

  • En décidant d’impliquer immédiatement les employés dans la génération de contenus, vous éviterez de créer l’impression que les choses se décident à leur insu.
  • Vous accéderez directement au spécialiste. Veillez toutefois à acquérir au préalable une bonne base de connaissances pour être en mesure de filtrer les informations reçues.
  • En même temps, ce processus prend du temps. À défaut d’une communication adéquate et d’une planification préalable avec les membres du personnel concernés, vous risquez de créer des frustrations (« Nous n’avons pas le temps de nous en occuper »).

Établir le bon flux de contenus

Alors, que choisir : « bottom-up » ou « top-down » ? La solution n’est jamais noir ou blanc, mais consiste à mettre en œuvre un flux de contenus performant. Ce travail sur mesure doit être confié à des spécialistes à même d’évaluer correctement le degré de maturité d’une organisation en termes de production de contenus, l’échelon où trouver les connaissances et la manière la plus efficace de les faire émerger par un processus allant de la stratégie à la validation en passant par la création. Voici quelques conseils :

  • Commencez par susciter l’adhésion du conseil d’administration. Ce niveau doit soutenir pleinement la stratégie et les plans de contenu, qu’il s’agisse d’une simple vidéo ou de la création d’une plateforme de contenus.
  • Demandez à la direction de communiquer avec les employés au sujet des plans et de vérifier s’il existe bien une marge dans l’emploi du temps des employés détenteurs des connaissances. Ce dernier point est fondamental.
  • Ensuite, procédez de bas en haut et assurez-vous de vous adresser aux bons employés pour obtenir les informations essentielles à la génération des contenus.

Quand opère la magie ?

La magie d’un bon flux de contenus n’opérera que si vous parvenez à réengager au bon moment la direction. Si vous négligez cette étape ou attendez trop longtemps, vous risquez de faire gripper la phase de validation, surtout s’il s’agit d’un projet de grande envergure. Mais ne le faites pas non plus prématurément, car cela mettrait en péril la participation des employés. La méthode la plus efficace consiste à prévoir un mécanisme agile de passage d’un niveau à l’autre, chaque fois que certains contenus ne suscitent pas l’unanimité au sein de l’entreprise.

Une telle flexibilité ne sera possible que si votre équipe possède de solides compétences journalistiques. Les journalistes confrontent les sources, détectent les sujets intéressants et posent des questions pertinentes. Si pertinentes qu’elles obligent de repasser un moment du bas vers le haut pour obtenir une réponse. Vous pourrez ainsi orienter le flux de contenus en étant sûr que la direction et le personnel finissent toujours par tomber d’accord à mi-chemin.

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