Fin mars, seules quelques dizaines de rapports CSRD avaient déjà été publiés dans toute l’Europe. Celui de la Compagnie du Bois Sauvage en fait partie, et nous sommes très fiers chez SPYKE d’avoir pu y contribuer !
Holding
Type de contenurapport CSRD
CibleProspects, clients, collègues
Pour rappel, les entreprises cotées en Bourse et les institutions financières en Europe sont tenues de rendre compte de leurs efforts en matière environnementale (E), sociale (S) et de gouvernance (G). C’était déjà le cas auparavant, mais les règles auxquelles ces rapports doivent se conformer ont été renforcées par la directive CSRD.
En mars 2025, les premiers rapports CSRD ont donc été publiés, dont celui de la holding La Compagnie du Bois Sauvage, qui détient des participations dans les chocolatiers Neuhaus, Jeff de Bruges et Artista, entre autres. SPYKE a contribué à ce projet avec les agences Reputations et ContentMoon, et nous en sommes très fiers… Pour ce faire, nous avons pu nous baser sur les modèles exposés dans le livre Do Tell.
Les étapes de ce processus ? Dans un premier temps, nous avons organisé une série d’ateliers pour avoir une bonne vue d’ensemble des initiatives et déterminer les éléments clés à mettre en relief dans le rapport. En effet, la directive CSRD exige qu’un certain nombre de questions soient traitées, mais ne précise pas ce à quoi il convient d’accorder plus ou moins d’attention. C’est logique, étant donné que chaque entreprise est différente.
D’où l’importance de s’y prendre correctement. On doit veiller à mettre les bons accents pour éviter de se voir reprocher de faire du greenwashing. Un exemple ? De nombreuses entreprises ont à cœur de soutenir de « bonnes causes ». Une très noble intention, mais qui n’a qu’un impact limité sur la responsabilité de l’entreprise en matière d’ESG.
Notre approche consiste à définir des clusters éditoriaux, et au sein de ceux-ci, les thèmes concrets à traiter. Nous les intégrons ensuite à la table des matières établie par l’auditeur. Il va sans dire que ce dernier doit veiller à ce que tous les éléments soient passés en revue. Les contenus éditoriaux viennent ainsi enrichir les faits et chiffres qui constituent la base de tout rapport CSRD.
D’ordinaire, l’auditeur est très heureux de pouvoir compter sur de tels éléments éditoriaux. Comme les entreprises ne satisfont pas encore à toutes les exigences en matière de ESG, ces contenus s’avèrent indispensables pour combler les lacunes. Si l’on ne peut pas encore chiffrer tous les efforts, on peut du moins fixer le niveau d’ambition ou justifier l’absence temporaire de données sur certains aspects. Pour reprendre les termes du CFO de La Compagne du Bois Sauvage, cela permet de « boucher les trous ».
Collaborer avec un directeur financier et un auditeur n’est pas chose courante pour les content marketers. Toutefois, notre expérience montre que ces deux approches se révèlent parfaitement complémentaires. À condition de respecter les compétences de chacun. Et ce projet prouve que c’est tout à fait possible.
Tant l’auditeur que le CFO se sont félicités de la réelle plus-value apportée par notre contribution. Et ce, non seulement pour combler les lacunes du rapport, mais aussi et surtout pour ajouter une touche narrative et humaine au milieu de tous ces chiffres.
Outre des entretiens avec les CEO des principales entreprises participées, nous avons demandé à des collaborateurs de nous présenter certaines initiatives de l’intérieur, comme une plantation de cacao en Équateur ou les conditions de travail au sein de la chocolaterie Artista.
Enfin, nous avons pu apporter la touche finale en révisant les textes du rapport. Car il est essentiel que l’ensemble soit cohérent en termes de « tone of voice ».
Une fois les textes prêts et validés par l’auditeur, il ne restait plus qu’à les traduire et à les mettre en pages. Dans la maquette, nous avons veillé à respecter la charte visuelle de La Compagnie du Bois Sauvage, tout en sélectionnant des illustrations de qualité et en adoptant une mise en pages quelque peu distincte pour les contenus éditoriaux. L’idée était de marquer clairement la différence entre les données du rapport et les articles rédactionnels. En toute modestie, nous pensons que le résultat est plus que satisfaisant…
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