Définir les story clusters et les story items
Notre approche consiste à définir des clusters éditoriaux, et au sein de ceux-ci, les thèmes concrets à traiter. Nous les intégrons ensuite à la table des matières établie par l’auditeur. Il va sans dire que ce dernier doit veiller à ce que tous les éléments soient passés en revue. Les contenus éditoriaux viennent ainsi enrichir les faits et chiffres qui constituent la base de tout rapport CSRD.
D’ordinaire, l’auditeur est très heureux de pouvoir compter sur de tels éléments éditoriaux. Comme les entreprises ne satisfont pas encore à toutes les exigences en matière de ESG, ces contenus s’avèrent indispensables pour combler les lacunes. Si l’on ne peut pas encore chiffrer tous les efforts, on peut du moins fixer le niveau d’ambition ou justifier l’absence temporaire de données sur certains aspects. Pour reprendre les termes du CFO de La Compagne du Bois Sauvage, cela permet de « boucher les trous ».
Bridging the gaps
Collaborer avec un directeur financier et un auditeur n’est pas chose courante pour les content marketers. Toutefois, notre expérience montre que ces deux approches se révèlent parfaitement complémentaires. À condition de respecter les compétences de chacun. Et ce projet prouve que c’est tout à fait possible.
Tant l’auditeur que le CFO se sont félicités de la réelle plus-value apportée par notre contribution. Et ce, non seulement pour combler les lacunes du rapport, mais aussi et surtout pour ajouter une touche narrative et humaine au milieu de tous ces chiffres.
Outre des entretiens avec les CEO des principales entreprises participées, nous avons demandé à des collaborateurs de nous présenter certaines initiatives de l’intérieur, comme une plantation de cacao en Équateur ou les conditions de travail au sein de la chocolaterie Artista.